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Zéro émission nette

Zéro émission nette (en anglais net zero emission) est un objectif établi par l’Accord de Paris en 2015. Le traité international vise à réduire les émissions de GES (gaz à effet de serre), pour maintenir le réchauffement climatique sous les 2 °C, idéalement 1,5 °C. Il existe de nombreuses stratégies, nationales, régionales… Beaucoup, comme l’Union européenne, se sont fixés 2050 pour y arriver.

Ici, nous nous intéressons particulièrement aux directives de l’ISO.

Zéro émission nette : qu’est-ce que c’est ?

En France, le projet de loi énergie-climat s’attaque à l’objectif zéro émission nette. Il décrit un plan pour l’objectif zéro émission carbone en 2050, lié à de multiples lois pour les entreprises et les particuliers. Il y a également France 2030 à connaître, plan pour la décarbonation de l’industrie.

Différents termes sont utilisés. Faisons immédiatement la distinction, parce qu’on parle fréquemment de « neutralité carbone », mais pour de nombreux organismes, comme ISO, net zero emission va plus loin.

Pour clarifier :

  • Les émissions de carbone comprennent essentiellement le CO2, et plusieurs autres, comme celles des hydrocarbures.
  • Les GES se composent majoritairement de CO2, mais d’autres contribuent au réchauffement climatique, comme les hydrofluorocarbures.
  • Concernant l’impact climatique, le CO2 est le principal GES, mais certains sont pires, bien que quantitativement moins importants.

Malgré de formidables initiatives, nous sommes encore loin d’atteindre zéro émission en 2050 (d’après les Nations unies). Mais un plan d’action peut facilement s’intégrer à votre stratégie de management durable.

La définition de zéro émission par l’ISO

Contrairement à une norme, comme ISO 26000, un IWA (International Workshop Agreement) est un accord en cours d’élaboration. Document incontournable, l’IWA 42:2022 fournit des lignes directrices pour l’objectif zéro émission nette et des définitions.

Il est notamment établi qu’il existe 3 catégories d’émissions :

  • 1 : émissions de GES appartenant ou étant sous le contrôle direct de l’émetteur,
  • 2 : émissions dues à l’achat d’énergie,
  • 3 : émissions qui découlent des activités de l’émetteur, mais dont les sources ne lui appartiennent pas ou ne sont pas sous son contrôle.

ISO clarifie un autre point crucial : la différence entre l’atténuation des GES (réduire les émissions ou améliorer les puits, c’est-à-dire, les processus qui retirent les GES de l’atmosphère), la réduction des émissions (par exemple, en utilisant des énergies renouvelables), la suppression et la compensation des émissions (réduction ou suppression, visant à compenser les émissions produites).

À lire aussi :

Comment viser le net zero emission ?

Pour ambitionner le zéro émission nette, les lignes directrices de l’ISO recommandent de réduire les émissions à leur source en priorité.

Selon ISO, la neutralité carbone est surtout une compensation. Les crédits carbone, principal mécanisme de compensation, sont critiqués et leur efficacité est remise en question. Planter des arbres ou financer un parc éolien, et recevoir un crédit carbone, c’est utile en tant que mesure complémentaire à d’autres efforts et non pour éviter des mesures zéro émission carbone.

Les autres aspects essentiels de l’ISO sont transparence, responsabilité, engagement des parties prenantes, équité et justice. Les organismes sont invités à établir des plans d’action pour atteindre des objectifs intermédiaires, avant l’objectif zéro émission nette, avec des recommandations extrêmement précises, dont certaines font référence à des normes ISO environnementales.

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