Wolff Consulting https://wolff-consulting.fr/ Management Stratégique & RSE Fri, 19 Apr 2024 10:07:12 +0000 fr-FR hourly 1 https://wolff-consulting.fr/wp-content/uploads/2021/05/cropped-wolff-consulting-icone-32x32.png Wolff Consulting https://wolff-consulting.fr/ 32 32 Les Pays de la Loire, région pionnière de la révolution hydrogène https://wolff-consulting.fr/hydrogene-en-pays-de-la-loire/ https://wolff-consulting.fr/hydrogene-en-pays-de-la-loire/#respond Fri, 19 Apr 2024 09:59:31 +0000 https://wolff-consulting.fr/?p=7866 L’article Les Pays de la Loire, région pionnière de la révolution hydrogène est apparu en premier sur Wolff Consulting.

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La région des Pays de la Loire est une pionnière en matière de production et de distribution d’hydrogène renouvelable. L’hydrogène est encore produit essentiellement à partir d’énergies fossiles, aujourd’hui. Or, le plan « H2 Ouest » a permis de développer un remarquable écosystème régional d’hydrogène vert.

Comment les Pays de la Loire misent sur l’hydrogène

L’hydrogène vert est une énergie propre, mise en avant dans le plan de décarbonation du gouvernement. Utilisable de différentes manières, l’hydrogène vert peut permettre de produire de l’électricité ou du carburant, mais peut aussi être combiné au méthane, pour produire un gaz de synthèse (e-méthane). L’État ambitionne, entre autres, pour 2035, d’utiliser l’hydrogène pour stabiliser les réseaux énergétiques.

Grâce aux investissements de la région Pays de la Loire pour le développement de l’hydrogène, la filière occupe une place importante. Dès 2016, les Pays de la Loire ont été labellisés « Territoire hydrogène » (avec 8 autres territoires).

Et en 2018, la région a décidé d’investir 100 millions d’euros pour un plan de déploiement de l’hydrogène soutenu par l’ADEME. Le but est de développer toute une filière hydrogène, en commençant par favoriser l’essor de la mobilité bas carbone et même les transports zéro émission. Cela rassemble de très nombreux acteurs, pour plus d’une centaine de projets hydrogène, souvent appelés « projets H2 ».

Exemples concrets de projets hydrogène en Pays de la Loire

Concrètement, le plan hydrogène de la région se traduit surtout par :

  • l’utilisation de l’hydrogène pour différents modes de transports publics, notamment les bateaux, à l’instar du navibus « Jules-Verne 2 » sur l’Erdre, à Nantes, mais également les bus et le train, ainsi que des camions-bennes à ordures dans plusieurs communes ;
  • l’implantation de stations d’hydrogène destinées aux entreprises, afin de créer un véritable réseau de distribution ;
  • le soutien à des programmes de recherche de laboratoires, par exemple, sur le stockage de cette énergie ;
  • la modification/création de véhicules et engins industriels, pour qu’ils fonctionnent à l’hydrogène, comme le chariot de manutention Manitou, en Loire-Atlantique, auquel ont contribué plusieurs entreprises de la région.

Des entreprises mettent l’hydrogène au centre de leur RSE dans les Pays de la Loire. Un des plus gros projets concerne la transformation du port maritime de Nantes Saint-Nazaire en port hydrogène pour 2030.

Qu’est-ce que H2 Ouest ?

H2 Ouest est le nom de ce vaste programme hydrogène des Pays de la Loire, en partenariat avec un producteur d’hydrogène (Lhyfe), et auquel participent notamment le Syndicat départemental d’énergie et d’équipement de la Vendée (SyDEV) et Le Mans Métropole.

L’hydrogène des Pays de la Loire est de l’hydrogène vert, produit à partir d’énergies renouvelables et la production représente l’un des points centraux. Elle s’effectue sur le parc éolien de Bouin, en Vendée, depuis 2021. Il s’agit du premier site du genre en Europe.  À différencier de l’hydrogène gris, processus générant des émissions de CO2. Il existe aussi l’hydrogène blanc, présent dans la nature, mais pour l’instant non exploitable.

Parmi les acteurs, l’ACO, automobile club de l’Ouest, développe un projet de moteur hydrogène pour les 24 Heures du Mans et une station hydrogène a également été construite, à côté du circuit de course, en 2020, pour alimenter des bus de ville et des véhicules professionnels.

H2Ouest représente une innovation unique, en élaborant un écosystème régional de production, de transport et de distribution d’hydrogène, qui concerne en outre une variété d’utilisations.

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RSE en Sarthe : entre engagements et stratégie de gestion https://wolff-consulting.fr/rse-sarthe/ https://wolff-consulting.fr/rse-sarthe/#respond Thu, 04 Apr 2024 08:49:02 +0000 https://wolff-consulting.fr/?p=7853 L’article RSE en Sarthe : entre engagements et stratégie de gestion est apparu en premier sur Wolff Consulting.

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La RSE en Sarthe est parfois là où on ne l’attend pas. Des entreprises l’ont complètement intégrée à leur management et d’autres n’ont pas développé d’approche systématique. Elles mettent fréquemment en œuvre une série d’initiatives, qui ne forment toutefois pas un cadre à long terme. Cerner la différence n’étant pas toujours évident, nous abordons quelques exemples d’intégrations des préoccupations environnementales et sociales à la gestion des entreprises du département.

La RSE en Sarthe et les actions plus limitées

Cela s’applique partout en France, mais concernant la RSE en Sarthe, de multiples entreprises, malgré de réels engagements pour le développement durable et leur impact social, ne « font » pas de RSE.

Leurs actions sont ciblées et à portée limitée, comme les partenariats avec des associations ou l’obtention d’un label produit. L’image de marque est valorisée, mais ces actions n’améliorent pas la rentabilité. Il ne s’agit pas d’approches intégrées au management, où la durabilité concerne chaque aspect de l’activité (et qui font l’objet d’une amélioration continue).

La RSE est une démarche volontaire et des entreprises ont d’autres priorités. Certaines ne perçoivent pas la RSE comme un moyen de se développer en se différenciant. Assez souvent, le secteur d’activité complexifie la mise en œuvre d’une gouvernance RSE, mais ce n’est jamais irréalisable. D’ailleurs, nous fournissons des exemples d’entreprises qui font de la RSE en Sarthe dans des secteurs traditionnellement contraignants.

Besoin d’un consultant RSE en Sarthe ? Notre expertise en conseil RSE vous permet d’être accompagné pour concevoir et appliquer une politique selon les normes de votre secteur.

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Posson Packaging, un modèle pour la RSE en Sarthe

Un exemple notable de RSE en Sarthe est Posson Packaging, un fabricant d’emballages éco-conçus en carton, basé à Louailles. Depuis 1995, l’entreprise a intégré les enjeux environnementaux et elle a été récompensée à deux reprises par le trophée RSE Pays de la Loire, entre autres distinctions.

Pour Posson Packaging, la RSE est une priorité. Cette PME détient plusieurs certifications ISO, telles que l’ISO 9001 (management de la qualité), l’ISO 14001 (management environnemental), l’ISO 45001 (management de la santé et de la sécurité au travail), l’ISO 50001 (management de l’énergie), ainsi que la certification Ecovadis.

La société se positionne comme un acteur engagé en faveur de la RSE, mettant en avant une culture d’éco-conception et se distinguant en tant que leader des solutions d’emballages respectueux de l’environnement. Elle est reconnue comme une référence dans le secteur agroalimentaire pour ses solutions limitant l’impact environnemental et répondant aux réglementations strictes de l’Union européenne concernant l’utilisation des plastiques.

Posson Packaging se distingue également par son engagement en faveur de l’égalité hommes-femmes, avec un indice de 92 à l’index Égalité Femmes/Hommes en 2023, bien au-dessus de la moyenne du secteur de l’industrie papetière et du carton (moyenne sectorielle = 20 % de féminisation des effectifs).

L’entreprise consacre un effort particulier à la formation continue, allouant 2,5 % de sa masse salariale à la formation et garantissant que tous les salariés bénéficient chaque année d’une action de formation au minimum. Sa gouvernance est paritaire et diversifiée.

Posson Packaging s’engage également dans la lutte contre la pénibilité au travail, collaborant avec des instances internes, telles que la CSST et externes, telles que la CARSAT et la médecine du travail, pour élaborer des plans d’action appropriés.

Enfin, l’entreprise participe à des initiatives en faveur de l’emploi, en partenariat avec des acteurs tels que l’Entreprise d’Insertion Sabolienne (EIS) et Pôle Emploi.

Que font les grandes entreprises de la Sarthe en RSE ?

L’une des plus grandes entreprises de la Sarthe, en termes de chiffre d’affaires, LDC Sablé, n’évolue pas dans un secteur où la RSE va de soi. Ce leader de la volaille et du traiteur en Europe a pourtant mis en place une stratégie solide, présentant une vision et des enjeux clairs, un plan d’action détaillé et sa méthodologie de reporting.

La stratégie du groupe s’articule autour de 4 engagements : élever durablement, mieux vivre ensemble, respecter la terre, bien nourrir. Ils sont les piliers de sa démarche « Agir avec nos territoires ».

NTN est un autre bon exemple de RSE en Sarthe, avec sa stratégie fondée sur 5 axes majeurs : réduire ses émissions de gaz à effet de serre, sa consommation d’eau, d’énergie, ses rejets atmosphériques et ses déchets. Ce groupe est pourtant un leader de la fabrication de composants mécaniques.

Ce type de démarche nécessite des investissements importants, qui vont néanmoins entraîner différentes baisses de coûts sur le long terme. C’est ce qu’a fait une autre entreprise sarthoise, pour laquelle l’économie de l’eau et la maîtrise de ses rejets aquatiques sont des points centraux en RSE. Espri Restauration, fournisseur des professionnels de la restauration, a fait construire sa propre station d’épuration.

Découvrez ici d’autres exemples d’actions RSE d’une variété d’entreprises.

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RSE exemples concrets d’actions https://wolff-consulting.fr/rse-exemples-actions/ https://wolff-consulting.fr/rse-exemples-actions/#respond Thu, 28 Mar 2024 08:33:48 +0000 https://wolff-consulting.fr/?p=7844 L’article RSE exemples concrets d’actions est apparu en premier sur Wolff Consulting.

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Que font les entreprises pour développer un impact positif avec leur RSE : exemples de projets et objectifs, avec les démarches parmi les plus incontournables et des initiatives réelles, qui vous montrent l’importance cruciale de la cohérence avec vos valeurs.

Le début d’une démarche RSE : avoir un responsable et impliquer ses collaborateurs

Un chef d’entreprise peut lancer une démarche RSE, par exemple avec un accompagnement RSE et confier le projet à l’un de ses salariés. Dans tous les cas, l’évaluation des pratiques en tenant compte de toutes les parties prenantes est le point de départ de la gouvernance RSE.

Un plan d’action RSE démarre typiquement avec une analyse de matérialité, étape délimitant les enjeux à fort impact, pour définir ses objectifs RSE et ses indicateurs de suivi. Certaines organisations doivent ensuite réaliser un bilan carbone.

Il est indispensable d’impliquer un maximum de collaborateurs et les avantages de la RSE pour les salariés ne doivent pas être sous-estimés : c’est le principal moyen par lequel on intègre concrètement la RSE à l’ensemble de l’entreprise. Exemples d’actions RSE initiales : formation des managers, ateliers comme la fresque du climat, ludique et informative.

Plan d’action RSE : exemples pour de meilleurs résultats

Une démarche RSE vise à améliorer les performances économiques et concerne l’entreprise à tous les niveaux. Dans ce contexte, on peut choisir un label RSE et suivre le parcours de labellisation. S’y intéresser permet déjà de voir ce que font les concurrents dans le secteur.

Mais certaines actions RSE font baisser les coûts dans tout secteur, comme améliorer la gestion des déchets. Les petits gestes du quotidien ne suffisent pas. Il faut généralement une charte. Elle peut concerner le matériel industriel, aussi bien que les fournitures de bureau ou encore, dépendre d’une politique de numérique responsable.

Préférer les circuits courts, anticiper les changements de réglementation, développer l’éco-conception sont de bons exemples de projets RSE et vous trouverez certainement d’autres idées en explorant la loi climat et résilience, qui concerne absolument tout le monde et aborde de très nombreuses thématiques.

Exemples d’objectifs RSE étroitement liés aux valeurs

Chaque exemple d’objectif RSE ci-dessous est profondément lié à la culture de l’entreprise et ses valeurs. C’est impératif, pour que la RSE fasse intégralement partie des pratiques et puisse réellement renforcer l’image de marque.

  • Prada : la marque italienne de prêt-à-porter et maroquinerie a 2 projets prioritaires. Collection Prada Re-Nylon à base de nylon issu du recyclage et de divers déchets dans les océans, soutenant le projet Sea Beyond. Prada Eternal Gold : des bijoux en or 100 % certifié recyclé.
  • L’organisateur des 24 heures du Mans et le moteur hydrogène pour créer une catégorie de voitures de course complètement décarbonées.
  • Décarboner, concevoir, circulariser : les 3 objectifs RSE de Décathlon, pour réduire de 20 % ses émissions absolues de CO2 équivalents en 2026. Ils ont de multiples bonnes pratiques RSE souvent données en exemple.
  • Le groupe allemand Siemens et son projet DEGREE avec un objectif zéro émission nette d’ici à 2050 pour la chaîne d’approvisionnement : décarbonation et efficacité énergétique, efficience des ressources et circularité, priorité aux personnes et impact sociétal.

Et vous trouverez sur notre site plusieurs exemples de RSE en Sarthe.

Des projets RSE à impact positif pour les collaborateurs

Favoriser la santé et/ou la satisfaction des salariés est une importante action RSE pour de meilleures performances. Voici des exemples de projets RSE impactant positivement la qualité de vie des salariés.

  • Travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments : réduction des factures et meilleur confort.
  • Stratégie de mobilité douce, par exemple, en encourageant l’utilisation du vélo : économies de carburant et d’entretien de la flotte de véhicules, salariés en meilleure forme…
  • L’égalité hommes-femmes rend une entreprise plus attractive, améliore sa réputation et crée un meilleur environnement de travail.

Quelques exemples de démarches RSE à impact sociétal

Une entreprise peut organiser des événements solidaires, soutenir une association locale ou développer le mécénat de compétences, avec des salariés volontaires. Voici des projets RSE plus vastes, qui peuvent vous intéresser. Notez que ce type de programme possède généralement son site Internet dédié.

Cocoa Life de la marque Milka (Mondelēz International) pour l’approvisionnement en cacao de cultures durables, comprend un complexe programme de formation des producteurs, de promotion du travail des femmes et de lutte contre le travail des enfants.

Vous trouverez d’intéressants exemples de démarche RSE pour l’impact sociétal dans l’industrie pharmaceutique, comme chez Pfizer qui, entre autres, a pour objectif de maintenir un taux d’emploi de personnes en situation de handicap. Autre exemple : le groupe Merck et son dispositif NOUS AUSSI pour le soutien des collaborateurs atteints d’une maladie chronique et le programme Embracing Carers de soutien aux aidants familiaux.

Ces exemples mettent encore en lumière la nécessité primordiale de la cohérence avec les valeurs de l’entreprise, mais aussi le fait que les actions RSE doivent avoir du sens pour les parties prenantes, y compris les consommateurs.

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Les 24 heures du Mans et le moteur hydrogène https://wolff-consulting.fr/24heures-mans-moteur-hydrogene/ https://wolff-consulting.fr/24heures-mans-moteur-hydrogene/#respond Fri, 08 Mar 2024 12:27:14 +0000 https://wolff-consulting.fr/?p=7837 L’article Les 24 heures du Mans et le moteur hydrogène est apparu en premier sur Wolff Consulting.

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Les initiatives dans le monde du sport se multiplient, pour favoriser les pratiques durables, y compris pour les sports mécaniques, comme avec le moteur hydrogène des 24 heures du Mans de la mission H24. L’ACO (Automobile Club de l’Ouest) et H24 Project sont en train de créer un puissant véhicule décarboné et comptent instaurer une nouvelle catégorie de voitures de course non polluantes.

Quelle pollution pour les 24 h du Mans ?

Les 24 heures du Mans et les sports mécaniques dans leur ensemble sont polluants, mais pas nécessairement comme on pourrait le croire. Le bilan carbone de 2019 pour les 24 heures, référence de la stratégie RSE de l’ACO, montre que la pollution générée par les véhicules sur le circuit est beaucoup moins importante que celle du public en déplacement.

Sur 36 000 tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions annuelles d’une ville de 3 600 habitants, cela représentait 64,36 % des émissions, contre 2,47 % pour le carburant et les pneus. La célèbre course a déjà recours à un carburant au bioéthanol depuis 2022 (Excellium Racing 100) et cette année-là, les émissions dues au carburant et aux pneus ne représentaient plus que 1,4 %.

Quelle est la stratégie de l’ACO en RSE ?

La RSE de l’ACO s’appuie notamment sur la norme ISO 20400 des achats responsables et l’organisation travaille avec des fournisseurs certifiés ISO 20121 ou en cours de certification. Cette stratégie s’articule autour de 3 grands axes appelés « engagemans » :

  • pour la planète : l’objectif Race to 2030 vise à atteindre la neutralité carbone à terme, et diminuer les émissions de CO2 de 30 % en 2030, essentiellement grâce au moteur hydrogène ;
  • pour une économie responsable : gestion durable et impact territorial positif ;
  • pour tous : engagement solidaire.

Mais que font les organisateurs pour la décarbonation concernant le principal problème ? En 2022, ils ont mis en place le Green Ticket : divers avantages incitent les spectateurs à utiliser des modes de transport bas carbone. Il y a aussi le Green Challenge (participer à des missions solidaires) et la Green Zone, une fan zone qui fonctionne avec des panneaux solaires et de l’hydrogène. Sur le circuit, l’hydrogène est au cœur de la RSE de l’ACO.

Un moteur hydrogène pour les 24 h du Mans 2027

Introduire le moteur à hydrogène sur le circuit des 24 heures du Mans, c’est le but du projet Mission H24, créé en 2018. Une maquette du dernier prototype sera présenté aux 24 heures du Mans 2024 et l’objectif est qu’il entre en course aux 24 heures du Mans 2025, après les premiers tests sur circuit en janvier… et qu’il gagne la course !

Le moteur à hydrogène était déjà présent aux 24 heures du Mans en 2023, mais l’ACO veut créer une catégorie dédiée pour les 24 heures du Mans 2027.

Le moteur à hydrogène est décrit comme sûr, fiable et performant et il est décarboné : le système ne rejette que la vapeur d’eau. Intéressant pour un véhicule atteignant la vitesse de 320 km/h, c’est-à-dire quasiment la vitesse maximale des bolides en F1. Cela pourrait bien changer la face du sport automobile.

Plus globalement, l’ensemble des Pays de la Loire misent sur l’hydrogène depuis des années.

La mission H24 donne naissance à H24EVO

Mission H24 pour le développement du moteur à hydrogène des 24 heures du Mans 2027 est la toute première initiative de ce type. Le projet est mené en collaboration avec Symbio, qui fournit la pile à combustible, Plastic Omnium, le fournisseur des réservoirs, TotalEnergies qui se charge de la station hydrogène mobile, Michelin, Diestmann, Esssilor et Richard Mille.

Un prototype électrique-hydrogène a participé à 4 courses en Michelin Le Mans Cup dans la catégorie voitures innovantes. Le prototype GT3 de dernière génération n’aura qu’un seul moteur au lieu de deux et ne pèsera que 1 300 kg. Le poids de la batterie sera également réduit à 80 kg.

Le nom de ce véhicule 100 % conçu pour la compétition : H24EVO.

Découvrez des initiatives RSE en Sarthe de plusieurs entreprises.

Le moteur hydrogène des 24 h du Mans inspire d’autres projets

La stratégie RSE de l’ACO fait l’objet de critiques de la part d’organisations spécialistes des domaines bas carbone. Le bilan carbone des 24 h du Mans est aussi discuté. Toutefois, l’ACO n’était pas tenu d’en faire un et si les défis à relever sont nombreux pour les 24 h du Mans 2027, le projet hydrogène se déploie déjà au-delà du circuit de course.

D’autres véhicules peuvent fonctionner à l’hydrogène vert, pourquoi pas un jour à l’hydrogène blanc. Cela devient une réalité, avec la station H2 du projet H2Ouest avec la ville du Mans et de nombreux partenaires. Il s’agit de la deuxième en France, qui alimente des flottes de véhicules professionnels pour développer la mobilité hydrogène, une ligne de bus et des bennes à ordures (à partir de 2025).

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Focus sur la décarbonation https://wolff-consulting.fr/decarbonation/ https://wolff-consulting.fr/decarbonation/#respond Fri, 23 Feb 2024 09:37:11 +0000 https://wolff-consulting.fr/?p=7829 L’article Focus sur la décarbonation est apparu en premier sur Wolff Consulting.

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La décarbonation ou décarbonisation est un vaste ensemble de mesures, visant à réduire ou supprimer les GES (gaz à effet de serre), principalement les émissions de CO2. L’objectif est coûteux et complexe. Pourtant, un secteur parmi les moins susceptibles de décarboner commence à relever le défi.

Qu’est-ce que la décarbonation ?

Toutes les entreprises peuvent s’engager, mais on parle essentiellement de la décarbonation de l’industrie. Avec l’ambition de devenir le leader de l’hydrogène vert (c’est sans compter sur les réservoirs d’hydrogène blanc) et la production de 2 millions de véhicules électriques et hybrides, la décarbonation de l’industrie France 2030 fait partie des grands objectifs de la transition écologique.

Dans le contexte de ce plan d’investissement, des secteurs clés sont mentionnés : l’industrie manufacturière, le BTP, la métallurgie, la chimie et la fabrication de minéraux non métalliques, notamment le ciment. Le secteur agricole et les transports sont d’autres grands émetteurs de GES. Certains ont un impact croissant sur l’environnement et prennent aussi des mesures, à l’instar du numérique responsable.

C’est quoi la décarbonation de l’industrie française ?

Le but du plan de décarbonation de l’industrie France 2030 est la neutralité carbone d’ici 2050, ce qui est différent de l’objectif zéro émission nette : on parle du CO2 et non de tous les GES.  Ainsi, le gouvernement souhaite aussi diminuer les GES de 55 % pour 2030.

Concrètement, cette décarbonation de l’industrie à grande échelle se base sur la stratégie nationale bas-carbone (SNBC), qui vise à :

  • totalement décarboner l’énergie sauf pour le transport aérien,
  • réduire la consommation d’énergie de 50 % pour tous les secteurs,
  • réduire drastiquement les émissions non énergétiques de l’industrie et de la filière agricole,
  • avoir plus de puits de carbone.

La planification écologique concerne prioritairement les 50 sites industriels qui émettent le plus de CO2. L’État incite les industriels à miser sur 4 technologies : l’hydrogène décarboné, la biomasse, l’électrification des procédés industriels à partir d’énergies renouvelables ou du nucléaire et la capture du CO2. Concernant la production et la distribution d’hydrogène vert, les Pays de la Loire sont une région pionnière.

La décarbonation des entreprises commence avec un bilan

Pour la décarbonation d’une entreprise, la première étape est un diagnostic ou bilan carbone. Rappelons que le bilan carbone est obligatoire pour de nombreuses entreprises et collectivités. La décarbonation des entreprises demande d’établir des objectifs précis à long terme, mais de nombreuses actions RSE à plus court terme sont mises en œuvre et évaluées avec la publication de rapports annuels.

Les démarches prioritaires sont l’utilisation d’une énergie propre et une meilleure efficacité énergétique, ce qui peut concerner les bâtiments, les équipements ou encore, les modes de transport. Il s’agit d’identifier les principales sources d’émissions et de mettre en place des mesures pour atteindre les objectifs de réduction, en fonction d’indicateurs de suivi rigoureux. Il est indispensable d’engager toutes les parties prenantes et de prévoir un plan de communication.

Décarboner une entreprise, c’est la rendre plus propre et plus performante.

Pour certains, il s’agit avant tout de réduire sa consommation d’énergie en changeant les comportements, le matériel ou les deux. Mais il est souvent nécessaire d’aller beaucoup plus loin, avec, par exemple, un plan de mobilité verte. Il y a déjà des obligations pour certains employeurs (et des aides) concernant les transports.

Évidemment, les émissions de GES varient d’une entreprise à l’autre en bonne partie selon la nature des activités. Mais parmi les mesures courantes pour la décarbonation d’une entreprise, on peut citer :

  • des investissements dans les énergies renouvelables
  • un changement dans la gestion des déchets
  • un changement de fournisseur
  • l’établissement d’une politique d’achats responsables,
  • un changement d’équipements de production
  • l’adoption d’une méthode d’optimisation des processus industriels avec un focus sur la durabilité, comme l’analyse du cycle de vie des produits
  • se faire certifier pour la norme ISO 14001, Système de Management Environnemental (ou la mettre en œuvre sans viser la certification)
  • la compensation carbone, avec l’achat de crédits carbone, à condition que cela s’inscrive dans une approche plus large de décarbonation de l’entreprise
  • des travaux de rénovation des locaux
  • des actions de sensibilisation pour les salariés sur des enjeux environnementaux
  • des projets d’éco-conception,
  • le développement du télétravail lorsque c’est possible

Toutes ces actions et bien d’autres peuvent s’intégrer à une stratégie de management durable.

L’exemple de la décarbonation du sport automobile

La décarbonation des entreprises paraît difficile, mais des secteurs a priori peu aptes à s’adapter sont en pleine transition. Par exemple, la décarbonation du sport automobile est en cours. La FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) veut rendre le sport automobile durable.

Les principales solutions mises en œuvre sont :

  • l’utilisation de moteurs hybrides en Formule 1,
  • le lancement de la Formule E (compétition de véhicules électriques) en 2015,
  • les carburants de synthèse (e-fuels),
  • le programme d’accréditation environnementale de la FIA,
  • l’adhésion à l’UNCC (UN Climate Change des Nations unies)

Bien sûr, toutes ces mesures ne sont pas parfaites. Toutefois, selon la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), les déplacements du public sont le véritable problème. Aujourd’hui, près de 70 % des émissions de GES du sport automobile en France sont dues aux déplacements des spectateurs.

Pour les 24 heures du Mans, ils émettent les deux tiers des émissions. Différentes mesures sont prises pour réduire cet impact.

Pour beaucoup, le sport automobile est un laboratoire d’innovations technologiques. Par exemple, aux 24 heures du Mans, on utilise désormais un carburant à partir de biomasse. S’il n’est pas parfaitement propre, l’Excellium Racing 100 est dénué de pétrole et fonctionne à partir de déchets agricoles. En outre, on prépare une catégorie de voitures de course avec moteur à hydrogène aux 24 heures.

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Hydrogène blanc : un espoir pour la décarbonation https://wolff-consulting.fr/hydrogene-blanc/ https://wolff-consulting.fr/hydrogene-blanc/#respond Fri, 09 Feb 2024 11:38:59 +0000 https://wolff-consulting.fr/?p=7818 L’article Hydrogène blanc : un espoir pour la décarbonation est apparu en premier sur Wolff Consulting.

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L’hydrogène blanc (naturel) représente un immense espoir et le sous-sol français en est généreusement pourvu. L’hydrogène est une formidable source d’énergie, propre et polyvalente, mais actuellement, on produit surtout de l’hydrogène gris. Le processus génère des émissions de CO2. Ce n’est pas le cas de l’hydrogène vert, néanmoins très coûteux. Évidemment, l’exploitation de l’hydrogène natif intéresse beaucoup de monde.

Qu’est-ce que l’hydrogène blanc ?

L’hydrogène blanc est le nom de l’hydrogène naturel, un élément chimique existant essentiellement sous forme gazeuse.

Le dihydrogène (H₂) est la forme moléculaire la plus répandue. Cette molécule s’obtient aussi par transformation et aujourd’hui, l’hydrogène sur Terre est majoritairement produit de cette manière.

Ainsi, l’hydrogène gris est obtenu par vaporeformage du gaz naturel et parfois d’autres hydrocarbures ; soit un processus extrêmement polluant (impact en termes de GES maximal).

Il est toutefois possible de produire de l’hydrogène vert (ou décarboné) par l’électrolyse de l’eau via des énergies renouvelables. L’hydrogène décarboné, ainsi produit, présente malgré tout un désavantage de taille : il coûte très cher et représente 1 % de l’hydrogène généré dans le monde. Pourtant, la région des Pays de la Loire développe une filière hydrogène avec succès.

Les « gisements » d’hydrogène naturel en France

L’hydrogène natif est omniprésent dans l’univers, notamment dans les étoiles. Contrairement à l’hydrogène gris, il n’est pas du tout polluant. Malheureusement, les « gisements » d’hydrogène blanc sont difficiles à exploiter. Beaucoup sont au fond de l’océan ; sinon, les quantités/concentrations sont limitées. Des experts sont d’ailleurs réticents à parler de gisements.

Mais un réservoir d’hydrogène naturel a été découvert en 2023, près de Folschviller en Lorraine et il pourrait offrir 46 millions de tonnes. Cela représente plus de 50 % de la production mondiale annuelle d’hydrogène gris obtenu avec du gaz naturel, chaque année. En outre, ce réservoir pourrait se renouveler assez rapidement.

L’hydrogène blanc est une ressource précieuse, mais ce n’est que le commencement d’une longue route. En France, les recherches sur l’hydrogène natif ne sont autorisées que depuis 2023, dans les Pyrénées-Atlantiques.

À quand le moteur à hydrogène pour tous ?

Un moteur à hydrogène utilise du dihydrogène et il est propre, mais obtenir la molécule génère une importante pollution (hydrogène gris). Ainsi, l’utiliser à l’état naturel est une solution extrêmement prometteuse, par exemple, pour l’objectif zéro émission nette, en tout cas à certains endroits. On pourrait probablement même produire de l’électricité à coût limité, sans polluer.

Tout cela relève pour l’instant de la fiction. Les technologies pour extraire, stocker et distribuer l’hydrogène naturel connaissent de grandes évolutions depuis peu, mais n’en sont qu’à leurs balbutiements. De nos jours, on mise sur l’hydrogène vert, la clé de voûte de la décarbonation de l’industrie pour l’État français.

Les investissements sont significatifs (9 milliards d’euros), dans le cadre du plan France 2030, pour que le pays devienne un leader mondial de l’hydrogène décarboné. Il serait en priorité utilisé dans divers secteurs industriels, pour remplacer le méthane, et pour la mobilité lourde, transport routier, maritime, ferroviaire, aérien. Le moteur à hydrogène pour tous n’est donc pas pour demain, encore moins le moteur à hydrogène naturel…

À lire également sur notre site : le jour du dépassement.

Décarbonation et hydrogène blanc : le début de l’aventure

Il existe des techniques d’extraction, celles de l’entreprise Hydroma, sur le plus grand site d’hydrogène natif connu, au Mali. Elles ne sont toutefois pas techniquement au point pour une extraction massive.

De lourds investissements seront nécessaires pour développer les procédés, mais nous savons que l’exploitation de l’hydrogène naturel coûterait 2 à 3 fois moins cher que de produire de l’hydrogène gris. Il s’agit de l’extraire et non d’utiliser une quelconque source d’énergie pour obtenir la fameuse molécule.

Nous sommes en phase d’exploration des réservoirs d’hydrogène naturel en France. L’exploitation est possible et envisagée, notamment pour l’exceptionnelle concentration d’hydrogène en Lorraine, mais il reste de nombreux obstacles à franchir.

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Gouvernance RSE : 6 étapes pour la mettre en œuvre https://wolff-consulting.fr/gouvernance-rse/ https://wolff-consulting.fr/gouvernance-rse/#respond Tue, 06 Feb 2024 10:53:42 +0000 https://wolff-consulting.fr/?p=7810 La gouvernance RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est devenue un élément clé dans le paysage des entreprises contemporaines. Cette approche stratégique intègre des principes éthiques et durables dans la gestion...

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La gouvernance RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est devenue un élément clé dans le paysage des entreprises contemporaines. Cette approche stratégique intègre des principes éthiques et durables dans la gestion des organisations. Sa mise en œuvre nécessite une planification rigoureuse et des étapes précises.

Il s’agit d’un cadre de gestion qui intègre les considérations sociales, environnementales et économiques dans les opérations quotidiennes d’une entreprise. L’approche va au-delà de la simple conformité aux réglementations en vigueur, visant à générer un impact positif sur la société et l’environnement tout en assurant la viabilité à long terme de l’entreprise. Elle repose sur des principes tels que la transparence, la responsabilité, la participation des parties prenantes ou encore l’éthique des affaires.

Découvrons les 6 étapes clés de la mise en œuvre d’une gouvernance RSE percutante.

Article de Julien Godefroy, reussir-son-management.com, auteur et formateur en management.

Évaluation, engagement de la direction et gouvernance RSE

L’évaluation initiale des pratiques RSE d’une entreprise nécessite une analyse complète des politiques en place, des processus opérationnels, de la culture organisationnelle ou encore des liens avec les parties prenantes. Cette étape vise à comprendre le positionnement actuel de l’entreprise en matière de responsabilité sociale et environnementale.

C’est pourquoi l’engagement de la direction est d’une importance capitale dans le processus de la gouvernance RSE. Elle doit manifester un soutien fort et une réelle volonté d’intégrer la RSE dans la vision et la stratégie globale de l’entreprise. Sans cet engagement solide, il devient difficile d’initier un changement significatif.

Par conséquent, cette première étape pose les fondements et établit les intentions, déterminant la voie à suivre pour évoluer vers des pratiques plus responsables et durables. Cette démarche impacte positivement l’entreprise à long terme, renforçant ses relations avec ses parties prenantes et consolidant sa position en tant qu’acteur responsable dans son environnement.

Élaboration d’une stratégie RSE

Après l’évaluation, l’entreprise doit créer une stratégie RSE cohérente avec ses objectifs commerciaux. Cette stratégie doit cibler les domaines clés, fixer des objectifs mesurables et planifier les actions pour les réaliser.

L’implication de toutes les parties prenantes est essentielle à la gouvernance RSE. Cela assure une approche globale, tenant compte de toutes les perspectives. La stratégie RSE sert de guide, alignant les actions avec les valeurs et les objectifs à long terme de l’entreprise. Elle offre une vision claire, favorise la transparence et établit des jalons mesurables pour évaluer les progrès.

En engageant toutes les parties prenantes, l’entreprise encourage la responsabilité collective et renforce l’adhésion aux initiatives RSE. Cette étape permet de transformer les intentions en actions concrètes, favorisant ainsi un impact réel et durable sur l’entreprise et son écosystème.

Intégration dans les opérations

Pour intégrer la gouvernance RSE, chaque opération doit refléter plusieurs principes.

Cela commence par former le personnel et le sensibiliser à la RSE. Ensuite, il est crucial de mettre en œuvre des politiques internes alignées sur les valeurs de la RSE. Outre cela, il est primordial de réviser les processus de production pour les rendre plus durables. Par exemple, cela peut consister à adopter des normes éthiques dans la chaîne d’approvisionnement pour garantir que tous les partenaires partagent ces valeurs. Enfin, pour compléter, il est nécessaire de gérer les ressources naturelles de façon responsable.

L’objectif est de transformer cette notion théorique en une pratique quotidienne. Chaque action et chaque décision opérationnelle doit se conformer à ces principes. Cette intégration profonde amène une réelle transformation, où la responsabilité sociale et environnementale devient une composante essentielle de la culture et de l’identité de l’entreprise.

Mesure et évaluation des performances

Assurer l’efficacité de la gouvernance RSE demande des mécanismes de suivi précis. On parle ici de définir des indicateurs clés de performance (ICP ou KPI en anglais) liés aux objectifs RSE fixés auparavant. Ces KPI servent à mesurer les progrès de manière régulière. L’idée est d’identifier les points à améliorer et de mettre en lumière les impacts positifs des actions RSE.

La mesure et l’évaluation régulières sont cruciales pour ajuster les stratégies et les rendre plus efficaces. C’est aussi une manière de montrer concrètement les bénéfices de ces initiatives. Ces indicateurs permettent de rendre tangibles les résultats et de démontrer l’engagement réel de l’entreprise envers la responsabilité sociale et environnementale. Cela renforce la transparence et la crédibilité des actions menées tout en fournissant des données concrètes pour orienter les décisions futures.

Communication et transparence

La transparence dans la communication des actions RSE est une clé importante pour bâtir la confiance. C’est une manière d’établir un lien solide et de confiance avec les parties prenantes. Une communication franche et précise sur les avancées accomplies, les difficultés rencontrées et les résultats obtenus renforce la crédibilité de l’entreprise. Cela crée un climat de confiance, montrant l’engagement réel envers la responsabilité sociale et environnementale.

Les parties prenantes apprécient la transparence et sont plus enclines à s’engager quand elles ont une vision claire des actions menées. Une communication ouverte sur les progrès et les défis démontre la volonté d’évoluer et d’améliorer continuellement les pratiques. C’est aussi une façon d’inviter les autres à s’impliquer, à contribuer à cette démarche collective vers des actions plus responsables.

En fin de compte, une communication transparente renforce les liens et permet de construire des relations solides et durables avec toutes les parties prenantes impliquées dans l’écosystème de l’entreprise.

Amélioration continue

La gouvernance RSE évolue constamment. L’approche clé ? L’amélioration continue où il est question de chercher de nouvelles opportunités pour renforcer les pratiques RSE. Il peut s’agir, par exemple : d’innover avec des produits et services durables, d’explorer de nouvelles technologies ou de s’adapter aux attentes changeantes des parties prenantes.

L’idée est de rester en mouvement et de toujours regarder vers l’avant pour voir ce qui peut être amélioré. Cette quête d’amélioration continue, c’est ce qui alimente la progression vers des pratiques plus responsables. C’est un cycle : on identifie, on innove, on s’adapte, puis on recommence. C’est cette mentalité d’évolution constante qui permet de rester pertinent et de maintenir un impact positif, à la fois pour l’entreprise et pour son environnement.

Le processus est bien plus qu’une simple initiative ponctuelle pour les entreprises modernes. Elle représente un engagement envers la durabilité, la responsabilité et l’éthique dans toutes les facettes des activités commerciales. En suivant les étapes clés de mise en œuvre, les entreprises peuvent intégrer avec succès la RSE dans leur ADN organisationnel, contribuant ainsi positivement à la société tout en assurant leur propre pérennité à long terme.

 

Julien Godefroy

Julien Godefroy

Auteur du livre « Prendre un poste de manager : 87 techniques pour développer son leadership et engager ses équipes » (Ed. Eyrolles 2023)

Consultant et Formateur en Management et Gestion du Temps

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Sous-traitance Qualiopi 2024 : des changements importants https://wolff-consulting.fr/nouveautes-qualiopi-sous-traitance/ https://wolff-consulting.fr/nouveautes-qualiopi-sous-traitance/#respond Mon, 29 Jan 2024 10:02:42 +0000 https://wolff-consulting.fr/?p=7803 L’article Sous-traitance Qualiopi 2024 : des changements importants est apparu en premier sur Wolff Consulting.

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Avec la version 9 du Référentiel National Qualité et un décret, paru en toute fin d’année 2023, les changements Qualiopi pour 2024 concernent essentiellement la sous-traitance et l’obligation de certification Qualiopi pour les sous-traitants, dans le contexte du financement CPF. Le point sur ces évolutions majeures qui intéressent particulièrement les CFA.

L’importance de la sous-traitance dans la version 9 de Qualiopi

Il est essentiel de suivre les nouveautés, pour un consultant Qualiopi comme pour les organismes de formation, vu que le référentiel RNQ peut évoluer. Après une version 8 en novembre 2023, la version 9 a été publiée, début janvier 2024. Elle sera appliquée au 8 mars 2024.

Nous parlions du portage dans notre actualité Qualiopi en 2023. Les dernières nouveautés impactent surtout les sous-traitants et les organismes qui font exclusivement appel à la sous-traitance. Donc, il s’agit de l’indicateur 27 de Qualiopi : « Lorsque le prestataire fait appel à la sous-traitance ou au portage salarial, il s’assure du respect de la conformité au présent référentiel. »

Pas de changement pour la description et le niveau attendu de l’indicateur 27, qui précise toujours :

« En-dehors des cas prévus par des dispositions légales ou réglementaires, cet indicateur n’impose pas aux sous-traitants l’obligation de certification Qualiopi : la responsabilité de la qualité appartient au donneur d’ordre, charge à ce dernier de mettre en place les modalités qui assurent la chaîne de la qualité y compris avec les sous-traitants. »

Dans le cas du CPF, un décret impose la certification Qualiopi. C’est le décret n° 2023-1350 du 28 décembre 2023.

Désormais, de multiples indicateurs du référentiel comprennent une précision, à propos des prestations échantillonnées qui seraient éventuellement des prestations pour lesquelles l’organisme audité intervient en sous-traitance.

Un changement capital : le contrat de sous-traitance Qualiopi

Pour obtenir la certification Qualiopi, un donneur d’ordre faisant appel à des sous-traitants doit fournir des preuves du respect du niveau attendu, par le sous-traitant ou salarié porté.

« Exemples de preuves : contrats de sous-traitance, tous les éléments qui permettent de démontrer les modalités de sélection et de pilotage des sous-traitants (process de sélection, animation qualité dédiée, charte), justificatifs présentés par les sous-traitants ou les salariés portés.

Il est en fait crucial pour un donneur d’ordre de conclure un contrat avec un sous-traitant et ce document doit indiquer les 7 éléments suivants :

  • missions exercées au titre de l’intervention confiée
  • contenu et sanction de la formation
  • moyens mobilisés
  • conditions de réalisation et de suivi de l’action
  • durée de l’action
  • période de réalisation
  • montant de la prestation

Outre ces modalités du contrat de sous-traitance, d’après le décret :

  • un donneur d’ordre peut sous-traiter l’exécution d’actions de formation réalisées sur Mon Compte Formation dans la limite d’un plafond exprimé en pourcentage de son chiffre d’affaires : le plafond est fixé à 80 % ;
  • c’est au donneur d’ordre de s’assurer que le sous-traitant respecte les conditions prévues, notamment la certification Qualiopi obligatoire.

À qui s’applique l’obligation de certification Qualiopi ?

Selon les nouvelles dispositions, elle s’applique à tous les sous-traitants menant des actions de formation éligibles au CPF. Tous, excepté quelques indépendants. En effet, le décret apporte des précisions sur l’obligation de certification Qualiopi pour un sous-traitant :

  • il relève d’un régime autre que le micro-social,
  • il relève d’un régime micro-social et réalise un chiffre d’affaires supérieur à 77 000 €.

En outre, la sous-traitance en cascade est désormais interdite, soit le fait pour un sous-traitant d’avoir lui-même recours un sous-traitant, etc.

N’hésitez pas à consulter la version 9 du guide de lecture Qualiopi.

 

Formulaire de contact

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Le numérique responsable : comment s’engager ? https://wolff-consulting.fr/numerique-responsable/ https://wolff-consulting.fr/numerique-responsable/#respond Fri, 19 Jan 2024 12:47:25 +0000 https://wolff-consulting.fr/?p=7795 L’article Le numérique responsable : comment s’engager ? est apparu en premier sur Wolff Consulting.

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Le concept de numérique responsable est une réponse aux problèmes engendrés par l’utilisation massive d’équipements informatiques, à cause des déchets, de la consommation énergétique et de l’empreinte qu’ils génèrent. Les conséquences environnementales sont mises en avant, mais cela entraîne également des répercussions sociales. Les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche d’amélioration continue, notamment via la labellisation.

Qu’est-ce que le numérique responsable ?

Le numérique responsable est un ensemble de pratiques axées sur la réduction de l’impact environnemental et social du digital.

Le numérique a un impact préoccupant sur l’environnement. Il représente environ 4 % des émissions de GES (gaz à effet de serre) dans le monde. La fabrication des équipements informatiques est un problème majeur. Il est estimé que 65,5 Mt de ressources sont utilisées pour fabriquer le matériel en France, où le numérique représente 2,5 % de l’empreinte carbone.

L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) et l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) publient régulièrement des chiffres alarmants.

Les entreprises sont incitées à mettre en place de bonnes pratiques de numérique responsable, en commençant par calculer leur empreinte. Il s’agit aussi d’améliorer sa responsabilité sociale, car les technologies ont un impact sur l’humain, par exemple, en France : fracture numérique, répercussions sur l’emploi ou encore, sécurité des données.

Contactez-nous pour une formation au numérique responsable

Pourquoi se lancer dans une démarche numérique responsable ?

Progressivement atteints, les objectifs de préservation de l’environnement ont des effets positifs sur l’image de l’entreprise, ainsi que sur la marque employeur. Ces objectifs sont fortement liés à la réduction de coûts, comme la consommation d’énergie, et à la conformité avec les réglementations. Une démarche numérique responsable permet de faire des économies et de réduire de multiples risques.

Les principes sont intégrés à une politique d’achats responsables, qui peut permettre de réduire les coûts d’acquisition et de mettre en place un système performant de gestion des déchets. Les bonnes pratiques du numérique responsable sont en outre articulées autour de l’innovation, ce qui aide à améliorer son attractivité et à se différencier.

Comment mettre en œuvre une démarche green IT ?

Le numérique responsable vise à réduire l’impact sur la planète et on parle de green IT. À noter que le concept d’informatique verte ne tient toutefois pas compte de l’impact social du numérique. Toujours est-il qu’une formation au numérique responsable peut se focaliser sur les enjeux environnementaux, pour commencer à élaborer un plan d’action, ou traiter des deux aspects.

Quelques exemples concrets d’outils abordés via une sensibilisation au numérique responsable en entreprise :

  • l’éco-conception
  • la réparabilité des équipements
  • leur réutilisation et/ou leur utilisation prolongée
  • le paramétrage et les mises à jour des logiciels informatiques
  • le recyclage des appareils

Voir plus d’exemples d’actions RSE et projets pour une entreprise.

La labellisation numérique responsable

Le label numérique responsable ou label NR est géré par l’agence Lucie (et l’Institut du Numérique responsable), connue pour son label Lucie.

Créé en 2019, il se décline en 2 niveaux, avec 2 ou 3 ans de validité. Seul le label NR2 est attribué par le comité de labellisation (500 points minimum), tandis que le label NR1 dépend du score obtenu au MOOC en ligne (300 points minimum).

La labellisation numérique responsable est accessible à toutes les entreprises, ainsi qu’aux collectivités et associations. Le référentiel cible une démarche d’amélioration continue et existe en une version dédiée aux entreprises du numérique.

Comme le rappelle le site du label NR : le numérique n’est pas immatériel. Exigeante, cette labellisation est une preuve que vos démarches de numérique responsable ont de réels effets.

Contactez-nous pour plus d’informations

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SA 8000 ou devenir socialement responsable https://wolff-consulting.fr/norme-sa-8000/ https://wolff-consulting.fr/norme-sa-8000/#respond Tue, 09 Jan 2024 11:44:00 +0000 https://wolff-consulting.fr/?p=7782 L’article SA 8000 ou devenir socialement responsable est apparu en premier sur Wolff Consulting.

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SA 8000 est une norme internationale de certification dont les exigences sont liées aux conditions de travail, au droit du travail et aux droits de l’homme. La certification est obtenue par toutes sortes d’entreprises, mais s’avère particulièrement intéressante avec une chaîne d’approvisionnement complexe ou des risques sociaux élevés, comme dans certains secteurs, l’agroalimentaire et l’habillement en tête de liste.

Norme SA 8000 : la responsabilité sociale

La norme internationale SA 8000 est axée sur l’aspect social de la RSE. SA signifie Social Accountability. Le référentiel propose de mettre en œuvre un système qui s’applique à toute la chaîne d’approvisionnement. Les conditions de travail sont un point central, tout comme les répercussions sociales de l’activité.

Basée notamment sur la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies et l’Organisation internationale du travail, la norme SA 8000 est la référence en matière de responsabilité sociale depuis les années 1990. Une démarche de certification SA 8000 peut être effectuée par n’importe quelle entreprise.

Quelles sont les exigences de la certification SA 8000 ?

La norme SA 8000 contribue à la marque employeur, mais son champ d’application va bien au-delà.  Son contenu se compose d’une présentation, de définitions et la dernière partie développe 8 exigences de responsabilité sociale, ainsi que le système de management à mettre en place.

  • Travail des enfants
  • Travail forcé
  • Santé et sécurité au travail
  • Liberté d’association et droit à la négociation collective
  • Discrimination
  • Pratiques disciplinaires
  • Temps de travail
  • Rémunération
  • Système de gestion

Comment faire certifier son entreprise ?

Plusieurs parcours sont possibles avec SA 8000 pour une certification. De nombreuses entreprises optent pour une formation SA 8000 qui permet à la direction de se familiariser avec la norme. C’est une exigence de la partie « système de gestion ».

Sa mise en œuvre démarre généralement après un diagnostic effectué par un consultant RSE, qui accompagne l’entreprise dans l’établissement des politiques et processus, et pour le contrôle des parties prenantes.

Ce type d’accompagnement SA 8000 comprend un audit blanc. Ensuite, un audit avec un organisme accrédité par Social Accountability International (SAI) permettra d’évaluer la conformité. En cas de succès, l’entreprise obtient la certification SA 8000 pour une durée de 3 ans. Tous les 6 mois, un audit de suivi est effectué.

Les meilleures stratégies pour se préparer

L’idéal étant de dépasser les conformités, une approche plus globale du système de management social est assez souvent privilégiée. Par exemple, des formations traitent des normes SA 8000 et ISO 26000, car connaître les exigences de cette norme RSE incontournable peut faciliter la certification SA 8000.

D’autres normes, cette fois-ci certifiantes, favorisent l’obtention de la certification SA 8000 : ISO 9001 (management de la qualité) et ISO 14001 (management environnemental). Les pratiques évaluées impactent positivement les conditions de travail ou découlent de politiques sociales responsables.

Des entreprises qui ont un label RSE se tournent vers cette norme, beaucoup plus spécifique, en disposant d’une base solide.

Les avantages de la norme SA 8000

La certification SA 8000 améliore significativement la réputation d’une entreprise, en attestant de sa détermination à offrir à ses salariés des conditions de travail justes. Il y a un effet positif direct sur l’engagement des collaborateurs.

En étant conforme à des normes internationales, un système de gestion est aussi plus performant et plus sûr. Beaucoup de risques sont réduits, avec cette norme, comme les risques relatifs au droit du travail et aux pratiques des fournisseurs ou sous-traitants. La confiance des parties prenantes augmente et l’entreprise devient plus attractive, partout dans le monde.

SA 8000 représente également un outil d’amélioration continue des démarches de responsabilité sociale, en aidant les entreprises certifiées à évaluer et corriger leurs démarches.

Une question ? Contactez-nous !

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